Jeff Goblet :
Ce we j’étais à Saint Just en Chevalet, dans la Loire (42), pour disputer la 4ème manche du championnat de France d’Enduro.
Les liaisons étaient assez difficiles, usantes. Beaucoup de pierres et de racines, des chemins relativement lents, mais au dénivelé important. Les CH étaient longs et nous n’avions que peu d’occasions de nous reposer. Il fallait être bien concentré pour garder un rythme, tout en épargnant au maximum la moto et en dépensant le minimum d’énergie.
Il y avait 3 spéciales banderollées. Une toute en dévers, près du paddock, que nous faisions 2 fois dans le premier tour (donc 10 sp sur la journée). Une autre assez rapide, avec de beaux mouvements de terrain et une 3ème, dont le début était un peu « extrême».
Ce fût une course pénible pour moi.
Physiquement, techniquement en liaison, je suis au point, pas de problème. Mais sportivement, en spéciale, je ne suis pas assez rapide. Il me manque 2 secondes à la minute pour viser un podium.
Je m’applique pourtant au maximum, je ne commets pas de faute majeure, j’ai de bonnes trajectoires, mais les chronos ne « sortent » pas. Objectivement, la moto doit encore évoluer pour pouvoir me permettre de «me battre devant ».
Le samedi je termine 8ème et le dimanche je prends la 9ème place.
Nous avons atteint aujourd’hui des résultats tout à fait honorables en terme de fiabilité et de polyvalence. Nous connaissons les détails auxquels il nous faut prêter attention dans la préparation de la moto. Mon assistance sur les course ainsi que notre organisation en générale sont rodées et efficaces.
La base de travail est donc bonne. Ce qu’il faut maintenant, c’est avancer sur le plan des performances pures.
J’espère sincèrement que je pourrai bénéficier des améliorations apportées à la moto de Juha Salminen dans les prochaines semaines. L’usine m’a assuré une grosse marge de progression.